La comète C/2023 A3 Tsuchinshan-ATLAS était annoncée en début de nuit à partir du 14 octobre.
Sur internet, les astronomes du monde entier publient des photos magnifiques depuis des semaines. J’étais dans les starting-blocks… J’avais préparé ma soirée et je savais où la chercher.
C’était sans compter madame météo 🙁 La pluie et les nuages s’invitent sans relâche depuis des semaines.
Enfin le 20 octobre, avant que le ciel ne se couvre d’un voile, j’ai réussi à la voir . Bon, les photos sont trompeuses, il ne s’agit pas d’un objet hyper lumineux. Il est nécessaire d’avoir une certaine habitude de l’observation visuelle du ciel. J’ai utilisé la “vision décalée”. On fixe une étoile située à proximité et on voit apparaître la comète dans le bord de nos yeux… C’est fugitif et émouvant !
J’avais envie de profiter de cette rencontre. J’ai donc uniquement fait une photo avec mon portable à main levée. Ce qui veut dire une photo floue 🙂
La comète s’éloigne du soleil et monte dans le ciel du début de soirée. Cela nous laisse plus de temps pour la repérer. Parallèlement, elle devient moins lumineuse. J’espère donc chaque soir un ciel plus clément pour sortir mon télescope et la regarder de plus près…
En cas de beau temps, cet article STELVISION vous permet de préparer l’observation
Vendredi, j’ai rejoint les 24 enfants de la classe de CM1 et CM2 à l’école primaire de Pontamafrey pour une initiation à l’astronomie.
C’est dans une belle énergie que nous avons fait connaissance. A la façon du pop corn qui saute de la casserole, j’ai demandé aux élèves de donner leur prénom, le nom de leur village et d’indiquer “quelque chose que l’on peut voir dans le ciel avec les yeux ou un télescope”. J’ai obtenu une belle liste d’objets : Le soleil, la lune, les planètes, les galaxies, les avions, les satellites et même les extraterrestres… Je confirme que ces derniers n’ont pas encore été observés 🙂
Il me semble que le mot comète n’a pas été cité. J’en profite pour alerter. La comète C/2023 A3 Tsuchinshan-ATLAS devrait devenir visible à l’oeil nu vers le 14 octobre en début de nuit. Il faudra être un peu en altitude et regarder à l’Ouest. Par exemple, je pense que du Chatel cela devrait être possible.
Avec un jeu de rôle nous avons simulé le trajet de la lumière qui part du Soleil vers la Lune puis est reflétée vers la Terre.
Nous avons aussi mis en scène les différents éclairages de la Lune lors de son voyage autour de la Terre. Lien vers une vidéo pour mieux comprendre les phases de la Lune.
Les enfant avaient déjà explorer le système solaire avec leur professeur et connaissaient les noms et les positions des planètes par rapport aux Soleil. Trop facile !
Oui il est possible de voir Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne à l’oeil nu. Souvenez-vous que les planètes sont sur le chemin tracé par le soleil dans le ciel.
La récréation était bienvenue et Gildas avait apporté un gâteau pour son anniversaire 🙂
J’étais épatée par le grand nombre de noms de constellations que les enfants ont cité notamment les constellations du Zodiac : Capricorne, Vierge, Verseau, Taureau, Balance, Scorpion… Ensuite, nous avons construit ensemble le puzzle géant de la carte du ciel. J’étais un peu surprise car une jeune fille voyait un Dauphin à la place du Dragon 🙂
J’ai installé le télescope dans la salle pour expliquer son fonctionnement et nous avons fermé les rideaux pour regarder les photos d’étoiles, de galaxies, de nébuleuse planétaires prises cet été. La nébuleuse du trognon de pomme a eu un beau succès ainsi que la galaxie du Tourbillon.
J’ai passé un agréable moment avec des enfants curieux, vifs, qui ont participé aux ateliers avec enthousiasme. Je suis impressionnée par la qualité des réponses, des connaissances et des questions.
Chers élèves, les nuits s’allongent et il sera bientôt possible de regarder le ciel en fin d’après-midi. J’espère que vous en profiterez pour rechercher la Lune, les planètes, les étoiles, la Grande Ourse et peut être la Comète… Pensez à vous habillez chaudement 🙂
Mardi 18 septembre, l’alarme sonne à 4h00 du matin. Par le vélux, je vérifie que le ciel est clair.
Je resterai bien au chaud mais quand il faut y aller… Une éclipse de lune même partielle cela ce mérite ! Pendant que l’eau du café chauffe, je m’habille comme pour aller au ski 😉
J’installe le téléscope sur la terrasse. Le thermomètre indique 10 degrés. La tasse de café à la main, je constate que la lune est déjà entrée dans la zone d’ombre. Trop beau !
Je m’entête un temps à faire des photos avec mon télescope qui n’est vraiment pas fait pour ce type d’évènement. Je n’avais pas prêté attention aux nuages qui montent du Sud. Ils recouvrent la lune par intermittence. Je m’entête également à tester les paramètres photos de mon smartphone.
Je réalise, et ce n’est pas la première fois, que toute cette technologie me gâche ce moment rare.
J’abandonne les photos, je suis là sur ma terrasse, avec le seul bruit du fond de la vallée et aucune voiture pour flasher l’obscurité. Le second café est réconfortant et le spectacle magnifique. Je profite !
4H45 Les nuages ont gagné. Je rentre le matériel. C’est le moment idéal pour des tartines 🙂
Pour comprendre l’éclipse de lune : le site Stelvision
Dans le cadre de la Nuit des étoiles, le Parc National de la Vanoise invitait à une soirée d’observation du ciel au Refuge Le Plan du Lac sur la commune de Termignon – Val Cenis. Pour qualifier cette soirée, j’utiliserai deux adjectifs, douceur et gaité 🙂
Douceur des conditions météo à 2300 m d’altitude ! Le vent qui nous a accueilli, s’est rapidement calmé. La température était agréable. Le gazon de montagne sec permettait de s’assoir ou de s’allonger pour certains. Le ciel était limpide et très sombre.
Gaité car dans ce lieu magique, nous avons parlé d’astronomie dans une très belle bonne humeur. J’ai vraiment passé une agréable soirée avec des participants motivés et dynamiques. En effet pour rejoindre le refuge, il faut marcher 30 min depuis le parking. Et il faut ensuite refaire ce chemin à la frontale dans un noir profond ! Je conseille cette experience nocturne. C’est une indescriptible sensation ! Bravo à tous les enfants qui ont accepté cet effort pour assister à la soirée !
Nous avons salué la Lune qui se couchait derrière les glaciers de Vanoise ! Quelques étoiles filantes ont déclenché les « waouh » de la foule en délire 🙂 J’en retiens une particulièrement lumineuse qui a zébrée le ciel du Nord au Sud au dessus du Lanserlia.
Face a cette rude concurrence des étoiles filantes, l’apparition des objets pointés par le télescope obtenaient des waouh évidemment plus réservés 🙂 Guilem, le gardien du refuge nous a raconté l’histoire du Scorpion et du chasseur Orion et a lui aussi obtenu un beau succès auprès des participants !
Nous avons visité les galaxies M51 du Tourbillon et M82 du cigare, l’amas globulaire M13 d’Hercule, l’amas ouvert M11 du Canard Sauvage, les nébuleuses planétaires M27 et M57, les nébuleuses M8 de la lagune, M17 Oméga et M20 Trifide. Saturne pour se montrer devait se hausser au dessus du Lanserlia. Nous avons abandonné avant 🙂
Dans ces soirées, il y a souvent un jeune garçon qui connait toutes les réponses à mes questions. Pour mon grand plaisir, c’est fois c’est une jeune fille. Bravo Clémence pour ta curiosité et ton audace. Il faut en effet oser proposer des réponses devant une soixantaine de personnes! Donc j’ose à mon tour un waouh pour Clémence 🙂
Franchement, c’est toute la soirée qui était waouh !
On s’amusait et on a oublié de prendre des photos du groupe !
Cette première soirée Astro Pass à l’Auberge le Valézan en Tarentaise était très agréable. En terrasse et en compagnie de la Lune, nous avons profité de l’excellent repas préparé par Lucie et Thibault. Monsieur le Maire avait carrément éteint l’éclairage urbain pour nous permettre de profiter du ciel clair et des étoiles filantes 🙂
Lors des jeux de rôle, la douce Victoire était un magnifique soleil et Maxence a joué avec humour la lointaine Galaxie. Je salue également la sage Théa. J’espère que j’orthographie bien ce prénom! Tu peux m’envoyer un mail si tu souhaites une correction. Tu as une “presque copine” Théia : la planète qui aurait percuté la Terre et serait à l’origine de la création de la Lune 🙂
Nous nous sommes offert un beau voyage depuis la galaxie du Tourbillon M51 vers les nébuleuses du Sagittaire M8 et M17, en passant nous avons salué l’étoile Arcturus et l’amas globulaire M13. Impossible de se quitter sans avoir vu les nébuleuse planétaire M27 et M57. Et enfin, nous avons pointé Saturne !
Nous retrouvons Saturne après une longue absence. Et on peut constater la variation d’inclinaison de ses anneaux. Cette année, les anneaux sont vus par la tranche et donc presque invisibles. Bon ok la qualité n’est pas terrible mais regardez bien ces photos dans le noir !!!
Voilà des informations que vous retrouvez sur https://www.stelvision.com/astro/observer-saturne/ Saturne a des anneaux inclinés de 27° par rapport au plan de l’écliptique. C’est le plan dans lequel évoluent toutes les planètes et le Soleil. Cette inclinaison est toujours orientée dans la même direction lorsque Saturne effectue sa révolution autour du Soleil. En conséquence, l’inclinaison des anneaux vus de la Terre varie. A certains moments, ils sont vus quasiment par la tranche alors qu’à d’autres moments ils se présentent suivant un angle qui les rend très bien visibles. La période de révolution de Saturne autour du Soleil est de 29,5 ans.
Pendant l’observation, j’ai pensé que Victoire et ses parents étaient partis discrètement. Mais à la fin de la soirée, lorsqu’ils sont venus me saluer, j’ai découvert qu’ils étaient installés au chaud dans leur voiture. Ils regardaient les objets pointés par le télescope sur le téléphone et écoutaient par la fenêtre ouverte mes explications. Je crois que cette famille a inventé le premier Astro Drive:)
Hier enfin les planètes se sont alignées 🙂 Enfin, je veux dire que les conditions étaient idéales pour une observation. Le ciel était clair, les températures clémentes et les invités sympathiques !
Après avoir vérifier que les comètes 13P/olbers et C/2023 A3 Tsuchinshan-atlas étaient hors de portée car trop basses sur l’horizon, nous nous sommes concentrés sur les galaxies !
J’aurais bien cherché C/2021 S3 Panstarrs mais elle est absente du catalogue de mon télescope. Curieux ! Je sortirai le 200 mm pour la chasser. Le catalogue de ce télescope manuel c’est moi 🙂
Nous nous offrons un festival de galaxies classiques M81 Bode, M82 Cigare, M101 Moulinet, M51 Tourbillon, NGC 5982 et ses 2 copines galaxies sur la même photo, M102, et avant de changer de zone d’observation, nous admirons la Nébuleuse de l’Iris. Franchement, il me semble que le ciel a rarement été aussi clair !
Les scientifiques annoncent une Nova récurrente. Nous enregistrons la photo de l’étoile T Coronae Borealis. Nous aurons une base de comparaison visuelle lorsque la Nova se déclenchera. Cet été, nous restons en alerte spécial Nova 🙂
Un petit tour par M13 l’amas globulaire et nous rejoignons la constellation du Sagittaire pour apprécier les nébuleuses M8, M17 et M20. Des classiques, encore des classiques ! Voilà les nébuleuses planétaires M57 et M27 ! Quel tour de manège !
Nous rangeons le télescope et profitons de la Voie Lactée. Soudain, je réalise que là, oui là…, à l’Est c’est…, mais oui, c’est le retour de SATURNE !
Au fait, j’ai vu mon pote le Dauphin. C’est toujours aussi émouvant ! Et la constellation Pégase accompagne Saturne! On a pas eu de printemps et voilà déjà l’automne! Il n’y a vraiment plus de saison ma bonne dame 🙂 C’était un beau moment de partage !
Le ciel de Ténérife serait “l‘un des plus beaux ciels au monde pour l’observation astronomique”. Nous voilà prévenus !
Après trois jours de randonnée dans la caldera du volcan Teide, nous constatons que le site se vide à partir de 17h00. L’unique route qui traverse la caldera est désertée en fin d’après-midi. Nous choisissons un parking comme lieu d’observation pour notre soirée découverte du ciel canarien.
Après le repas, nous reprenons donc la route pour monter à notre point d’observation nocturne. Surprise et Infortune ! Le parking est complet 🙂 ET …
Un homme hurle des explications en anglais à un groupe rassemblé autour d’un APN Appareil Numérique monté sur un pied. Un autre groupe moins sonore fait feu de plusieurs lampes frontales blanches. D’autres frontales blanches s’agitent sur un sentier à proximité. Un laser vert s’affole au dessus des pins…
Effarés, nous nous éloignons de quelques mètres le long de la route, et nous affrontons un épouvantable traffic de voiture et donc les innombrables passages de phares.
Aveuglés par les phares et aspirés par le souffle des bus (oui! des bus de vacanciers à 23h00 🙁 ), nous levons la tête et cherchons avec succès nos constellations repères. Comme promis, à cette latitude, beaucoup de constellations de l’hémisphère sud se laissent admirer. Pour la première fois, nous reconnaissons la totalité de la constellation du Scorpion, Le Loup et une grande partie du Centaure. Nous tentons de repérer le Compas et la Règle… Las de lutter contre ce monde déchainé, nous battons en retraite…
Mais que diable ces gens allaient-ils faire sur cet axe routier ? Le mystère est entier. 🙂 Je n’ose imaginer que toutes ces personnes sont intéressées par l’observation nocturne du ciel. Dans cet immense et fabuleux site, existe – t’il encore un lieu d’observation sans pollution sonore et lumineuse. Pour expliquer cette surpopulation, nous avons même imaginé l’existence d’une « Rave Partie » dans la caldera 🙂
Après des semaines de mauvais temps, je commençais à désespérer. Des semaines sans accès aux étoiles, c’est cruel comme une année sans cerise 🙂
Enfin, jeudi soir le ciel s’est dégagé. J’étais étonnée de voir que les constellations de printemps sont déjà très hautes et que Véga l’étoile reine de l’été est déjà là. Les Gémeaux et le Grand Chien, les dernières traces de l’hiver, disparaissent rapidement derrière la montagne. C’est rassurant, la météo terrestre est devenu folle mais les constellations continuent à scander les saisons.
Hier soir, vendredi, J’ai dépoussiéré le télescope manuel 200 mm. Un Dobson Skywatcher. Habituellement, je frime avec le télescope numérique qui s’oriente tout seul et possède en mémoire la position des éléments célestes. Cette fois c’est bien différent, c’est à moi de pointer les cibles. J’utilise un Atlas et l’application Stellarium pour préparer la soirée.
Avec les constellations de la Vierge, de la Chevelure de Bérénice et du Lion, c’est bien la saison des galaxies ! J’avais pour objectif l’observation de quatre galaxies spirales.
J’étais trop contente de trouver le Triplet du Lion. Dans l’oculaire, je voyais les 3 galaxies M65, M66 et NGC 3628. C’est comme une randonnée. Je prend le départ sur une étoile facile à pointer puis je chemine comme le petit poucet d’une étoile repère à l’autre jusqu’à la cible. J’ai visé l’étoile Chertan (Chort) du Lion et je suis descendu d’environ 2 degré en suivant un chemin constitué de deux étoiles et j’ai vu rapidement M66. J’ai un peu galéré pour repérer les deux autres pourtant très proches. Finalement, je les avais toutes les 3, là sous mes yeux, dans le même champ… Cette lumière a voyagé pendant 31, 32 et 40 millions d’années avant d’être captée par mes yeux.
Puis j’ai chassé M104, la galaxie du Sombrero, située entre le Corbeau et la Vierge. J’étais plus inquiète car la distance entre l’objet recherché et l’étoile repère Algorab du Corbeau est grande. Là encore, j’ai suivi le chemin étoilé en remontant, 1 première étoile puis une paire d’étoiles plus petites, puis 1 autre et voilà le long nuage de la galaxie vue sur la tranche…
Pour corser le cheminement, le télescope inverse l’image de haut en bas et de gauche à droite donc cela demande un peu de patience. La température était presque clémente, c’était une belle soirée.
Mon cerisier est en fleur et s’il ne gèle pas, j’aurais peut être aussi des cerises dans l’été 🙂
A l’aube depuis deux semaines, je cherche Mars sans succès. Il s’agit de détecter la planète qui se lève derrière la montagne juste avant la disparition de la nuit. Vénus qui précède Mars me sert de repère. Le phare Vénus est très visible à l’aube malgré la clarté naissante du jour. Je pensais réussir à voir Mars aux jumelles. Que nenni ! Pourtant elle est là 🙂
La position de Vénus descend chaque jour alors que Mars est chaque jour un peu plus haute. Le 25 février Mars et Vénus sont pratiquement à la même hauteur et distantes seulement de quelques degrés. L’aube est claire et j’abandonne mes tartines pour installer le télescope 200 mm dans mon salon. Inutile de se geler, je souhaite simplement détecter Mars. Je regarde à travers la baie vitrée 🙂 Ne le répétez pas, cela ferait frémir les puristes 🙂
Et là enfin, à 6h50 dans le chercheur, je découvre Mars et Vénus… En fait Mars est beaucoup moins lumineuse que Vénus. Il faut l’attraper lorsqu’elle déboule derrière la montagne et avant qu’elle ne s’évanouisse dans la lumière du jour !
Un deuxième café pour fêter ça et je regarde le soleil se lever au dessus de la vallée de Maurienne avec des lunettes à éclipse. Je recommande ce spectacle – Uniquement avec les lunettes ! Cela ressemble à un beau lever de lune en plus exotique 🙂
Et stupéfaction ! A l’oeil nu, sur le soleil il me semble voir une tâche noire située à 12h00. Dingue! Je n’ai jamais entendu dire que les tâches solaires sont visibles à l’oeil nu. Si c’est bien une tâche elle doit être énorme. Il me faut une confirmation ! Cette fois, j’installe un autre télescope sur la terrasse. Et l’observation confirme bien une tâche solaire située à 12h00 ! Je vous invite à regarder la photo ci-dessous. Le diamètre du soleil est de 1,4 million de km. Cela donne une référence pour estimer la taille de cet ensemble de tâches.
Le mois de décembre nous a ENFIN offert quelques journées de soleil. Il faisait vraiment chaud sur la terrasse et j’ai sorti le chapeau de paille pour tester le nouveau filtre solaire sur mon télescope. C’est bien agréable de faire de l’astronomie en journée sans se geler les pieds 🙂
Ce 17 décembre le soleil semblait assez calme. La surface est bien homogène et on observe la structuration en grains. C’est le résultat de phénomènes convectifs. Le plasma chaud remonte à la surface. On peut comparer cela au bouillonnement d’un liquide.
On détecte deux tâches solaires à proximité du centre. Ces deux zones grises sont moins chaudes (4500 °C quand même) que le reste de la surface du Soleil qui avoisine les 6000 °C. La prochaine fois, j’attendrai quelques heures pour renouveler l’observation et constater que les tâches se sont déplacées vers la droite. Je vérifierai ainsi que le soleil tourne sur lui même de la gauche vers la droite 🙂
Avec ce filtre “lumière blanche”, on ne peut pas voir les protubérances sur le bord du disque car elles sont trop peu lumineuses par rapport au soleil. Pour cela il me faudra utiliser un autre filtre ou attendre la prochaine éclipse totale 🙂
Le soir même, le ciel nocturne était limpide et la voie lactée fabuleuse… Vers 18h30, le ciel nous propose 3 saisons. Les constellations d’été avec Véga, Altaïr et Deneb sont toujours visibles. Pégases et Andromède les soeurs d’automne sont au dessus de nous. Capella et Aldébaran les étoiles du Cocher et du Taureau aident Orion à s’élever dans ce ciel d’hiver… C’était magnifique, avec un retour à la réalité de l’astronome. Je me suis gelée 🙂